Que la narratrice contracte ce mal héréditaire dans le sein La tristesse et les malheurs qui entourent ce roman ne mont pas du tout empêchée de le dévorer, probablement grâce à lattachement que lon porte à lhéroïne. Très vite, jai eu envie de savoir comment la jeune fille allait évoluer et si, enfin, elle allait connaître le bonheur. La dernière partie du livre consacrée à la fuite de Jane, contient certaines longueurs, à cause de lomniprésence de la religion à laquelle je ne suis absolument pas sensible. Difficile donc dêtre touchée par les paroles de Saint-John et de Jane dans cette partie de lhistoire. Cette intertextualité entre le roman originel, celui de Fforde, entre le film de 2012 et les épisodes plus anciens, ma permis daborder Jane Eyre sous plusieurs aspects, qui se complètent et démontrent, sil en est encore besoin, combien ce roman est riche, une richesse lui ouvrant les portes dune universalité éternelle. Elle accepta de suivre St John, mais en tant que soeur, et non épouse, ce quil refusa, elle lui teint tête, il se montra plus froid à son égard. Oui, sil est vrai que les hommes tiennent à se proposer des exemples et des modèles quils appellent héros, et sil faut absolument quil y en ait un dans cette histoire, le narrateur propose justement ce héros Grand insignifiant et effacé qui navait pour lui quun peu de bonté au cœur et un idéal apparemment ridicule. Cela donnera à la vérité ce qui lui revient, à laddition de deux et deux son total de quatre, et à lhéroïsme la place secondaire qui doit être la sienne, juste après, et jamais avant, lexigence généreuse du bonheur. Après sa discussion avec M. Lloyd, Jane espère quelle sera bientôt renvoyée à lécole. Mais le seul changement est que la frontière plus solide entre Jane et les enfants Reed. Le 15 Janvier, après trois mois dattente pour un changement, Jane est enfin convoquée à la salle à manger et y trouve M Brocklehurst. Il lentretient au sujet de lenfer, du péché et de la Bible. Les pires soupçons de sa tante sur son caractère moral sont confirmés lorsque Jane déclare que les Psaumes ne sont pas intéressants. Enfin, Mme Reed déclare que sa nièce est une menteuse et Brocklehurst promet dalerter les autres membres de lécole de la nature trompeuse de Jane. Jane ressent durement ces déclarations de Mme Reed, et une fois seules, Jane, en colère et blessée, Jane lui déclare quelle nest pas une menteuse, quelle est heureuse que Mme Reed ne soit pas une parente, et quelle a au cœur dur. Jane ressent un sentiment de triomphe et de joie et Mme Reed quitte la salle un air penaud. Bessie fait promettre à Jane dêtre gentille pendant les derniers jours à Gateshead. Bessie prétend quelle aime plus Jane que les enfants Reed, et avoue avoir remarqué combien de fois Jane a été maltraitée. À loccasion de leur nouvelle amitié, Bessie dit à Jane certaines de ses histoires les plus enchanteurs et chante ses chants les plus doux.
: I Walked with a Zombie, réalisé par, libre adaptation. Ce drame fantastique se déroulant dans les Antilles emprunte un certain nombre déléments narratifs au livre de Charlotte Brontë Un commentaire à retenir qui donne encore plus de poids à notre Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste: Jane Eyre-Robert Stevenson 1944 ce quil dégage : Ses traits accusés, sans être beaux selon les règles, avaient pour moi quelque chose surpassant la beauté : un intérêt, une influence, qui me dominaient complètement et me Je suis très en retard dans la lecture commune, mais on ma dit que ce nétait pas grave, alors.. Bob léponge-Le film : Éponge en eaux troubles Bande-annonce VF and,groaned; while wind roared in the laurel walk, and came sweeping over Inarius : Des critiques très bien écrites sur des films intéressants, très beau travail ma chère! le roman de Il raconte la même histoire Jane Eyre vue par Sophie, la nourrice dAdèle, lenfance avec un ajout de petite fille avec la danseuse dopéra Céline Varens et une sorte dépilogue sur la vie de la nounou et la fille. Jane est inséré dans le roman quand la petite Adèle est amené en Angleterre par son père, M Rochester. La véritable affection qui lie lenfant et gouvernante est gâté par la fuite de la femme après la découverte du mariage dun amant. Le roman de Brontë, écrit à une époque dexpansion impériale où lhégémonie britannique allait atteindre son apogée, ne remet pas plus en question lidéologie impérialiste de son temps quil ne questionne le projet de la modernité qui le sous-tend. Puisque Jane représente lAngleterre et Bertha les Antilles, lopposition entre ces deux personnages incarne toute une série de dualismes Europecolonies, centreexcentrique, mêmeautre, iciailleurs, culturenature, raisonpassion, rationnelirrationnel, espritcorps, viemort, sainmalsain, bienmal, humaininhumain, etc. Dans lesquels le premier terme est valorisé par rapport à son contraire. En effet, les champs sémantiques quutilise Rochester pour parler à Jane de sa femme folle sont péjoratifs, rejetant celle quil appelle la Créole, la folle ou le monstre lunatic, mad, manic, maniac, monster vers tout ce qui est ailleurs par rapport à son propre monde anglais fondé sur la raison. En qualifiant Bertha de strange ou d eccentric, il la stigmatise comme étant autre. En la décrivant comme un animal creature, bird of prey, tigress, wild beast, snarling, scratching, canine, grovelled on all fours, wolfs den, comme une chose it, thing, ou comme une créature surnaturelle goblin, preternatural, il lexclut du monde des humains. Il associe au non-civilisé savage, wild et au mal devil, fiend celle qui vient de l enfer des Antilles. Une caricature, dépourvue de voix et dintelligence pygmy intellect, Bertha ne peut quémettre des grognements bellowed, fiercest yells, growled, des rires étranges, et des jurons. Son physique monstrueux est effrayant : ses yeux rouges, son épaisse chevelure noire et ébouriffée, son visage enflé et noir sont le reflet de ses excès de passion vices, intemperate and unchaste, gross, impure, depraved. Par contre, Jane représente tout le contraire the antipodes of the Creole. Elle est la femme idéale, vertueuse, rationnelle et intelligente a good and intelligent woman, qui représente the healthy heart of England ou a fresh wind from Europe. Les citations sont tirées de la Penguin Student Edition de Jane Eyre. Voir surtout les pages 328-333, et 347-355. Mots-clés : Brontë Charlotte, écriture féminine, expérience littéraire, hybridation générique.